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lundi 18 août 2014

Nationale 7 un peu, moto beaucoup !

Soleil ? Pluie ? 
Cet été ne nous laisse pas aussi sereins que tu le voudrais, semble-t-il.
Je suis d'accord !
Après avoir surfé sur les taches d'humidité, évité les gouttes, pris quelques bonnes averses ... voir de gros orages, Mamy ZRX et moi avons effectué notre pèlerinage annuel vers Wallnut Grove, contrée reculée bien que centrale, où je puise régulièrement un nouveau souffle. Là, dans "la verte" comme l'appellent les bidasses,s'échafaudent quelques projets et se reposent quelques neurones (!!)

Aux environs de Wallnut Grove, la château de Culan

Mais pas seulement. 
Pour s'y rendre ou pour en revenir, il faut emprunter des chemins de traverses et même une grosse portion de la mythique Nationale 7.
Je ne connais pas ta préférence en matière de voyage, mais rouler sur ces tronçons historiques peu à peu abandonnés au profit de l'autoroute est très agréable.
A rythme soutenu mais légal, tu pourras découvrir ou redécouvrir des paysages qui ont été synonymes de transhumances estivales durant des décennies.

De nombreux vestiges ponctuent le parcours, fantômes de l'animation qui régnait au bord de la Route: stations services désaffectées, garages, hôtels dont les enseignes sont toujours visibles. 
Elles apportent un charme désuet à beaucoup de villages aujourd'hui contournés par les grands axes, au profit de la tranquillité des habitants, mais aussi au désarroi des commerçants.
N'en reste pas moins les paysages, que le bitume épouse pour le grand plaisir des motards, qu'ils soient sportifs ou customs, trails ou roadsters. 
Pas de tracas : les caisseux sont sur les voies rapides ! ils ont la montre, toi tu as le temps  ;-)
A nous les virolos, la France profonde, bucolique et accueillante ! le grip est globalement bon, le ravitaillement possible à peu près partout. Les traversées de villes et villages permettent de souffler, ou de s'arrêter pour goûter les spécialités locales.
Et, quand il fait beau comme ce dimanche, les trois ou quatre heures de selle qu'impose ce trajet paraissent presque trop courtes !

D'ailleurs, j'avais prévu quelques arrêts photo mais je n'ai pas pu m'y résoudre... j'avoue avoir gardé pour moi (pour une fois !) ces images gravées sur mon disque dur cérébral. Mélange de sensations, réflexions et peut-être aussi de légèreté. 
Concentré sur le pilotage, tout en ayant "déplié" mes capteurs sensoriels, j'ai donc consciencieusement enregistré et/ou mis à jour le road-book, tout en y ajoutant le ressenti mécanique apporté par mon gros quatre pattes Kawa. 
Mais qu'est-ce qu'elle va bien cette brêle ! du haut de ses presque 130 000 bornes, elle en remontre encore, effaçant d'un coup de poignet droit les éventuels obstacles, laissant les rétroviseurs libres de toute image parasite.

Ah mais quel plaisir ! les sacoches cavalières bien arrimées, la visière entrouverte, le nez au vent et les chevaux à main droite, gaz ! verdure et ciel bleu, d'un angle à l'autre tu dessines ta traj', tu es bien.

Mais qu'attends tu ?!

Toujours aux environs de Wallnut Grove (donc pas sur la N7 hein !, sois à ce qu'on dit!) N'hésite pas à passer la nuit au gîte rural de Vesdun ! de là tu peux rayonner dans le Cher, l'Allier, l'Indre et la Creuse. De somptueuses routes à moto t'attendent ! > Clique ICI


mercredi 13 mai 2015

La balade du lundi !



Cela faisait quelques temps que la poignée droite me démangeait.
Pas tellement dans le sens essorage, mais plutôt dans un genre bien connu pour la saison: la balade.
C'est un terme un poil désuet qui désigne l'action de se promener à dos de cheval de fer dans les collines environnantes.
Bien sûr cela exige quelques aptitudes. Il faut bien entendu être équipé du dit cheval. Il faut aussi avoir un peu de temps (4 ou 5 heures) l'idéal est d'avoir sous la main un (des) ami(s)(ies) équipés à l'identique et enfin, au delà de l'équipement de base portatif (casque et tenue idoine), un bon anti-histaminique.
Lorgnant la météo depuis plusieurs jours, Benjamin -que tu as déjà croisé ici- m'a sollicité pour l'accompagner dès que le soleil se montrerait. Il ne connait pas bien la région et a peur de se perdre souhaite la visiter plus avant.
Ça tombe bien ! j'ai justement deux ou trois road-books de derrière les fagots dans ma musette.
Je lui ai donc proposé de partir aux confins du Rhône et de la Loire, jusque-là ou les reliefs du Haut Beaujolais viennent s'échouer sur la plaine Roannaise.
C'est un itininéraire mélangeant quelques uns des standards de la balade Lyonaise avec néanmoins quelques touches d'improvisation. Ce dernier point, j'ai commencé à le travailler en oubliant consciencieusement mon GPS en papier à la maison. 
Voyant cela, Benjamin était mi-figue, mi-mollet. Mais ça c'est un standard de la salade Lyonnaise alors ...
Baste ! qu'à cela ne tienne, de toute façons quand on se promène il suffit d'avoir suffisamment de carburant pour juger que l'on est pas perdu. Simple !
Partant de ce principe, et après avoir fait le plein d'essence et de caféine, nous avons mis le cap à l'Ouest/Nord-Ouest vers la Vallée d'Azergues.
Ce coin est définitivement un bon spot pour la moto. C'est accessible, les routes sont bien revêtues et les ramifications sont nombreuses au départ du tronc que représente la vallée. C'est épatant. S'extraire de l'agglomération de ce côté ci est rapidement dépaysant.
De plus, les chaussées sont tortueuses à souhait. C'est une excellente mise en jambes pour la suite de la balade.


Au fait ! nos montures étaient pour l'occasion le superbe BMW 1200 GSA de Ben, et mon inoxydable Mamy ZRX, qui flirte avec les 132500km (oui, tu as bien lu.)
Bref.
Un des buts de la journée, en dehors d'éviter de se perdre, était de faire découvrir à Ben le fameux Col du Pin Bouchain. Il marque la fond de la vallée de la Turdine ainsi que la limite entre le Rhône et la Loire. 
Itinéraire longtemps incontournable, c'est la nationale 7 qui le gravit dans un enchainement incessants de virages à faire saliver tout motard qui se respecte. Aujourd'hui délaissé au profit d'une boucle autoroutière, le col demeure une référence de l'escapade à moto de la région.
La descente côté Loire permet de jouir d'un panorama extraordinaire, par delà les Monts du Forez, jusqu'aux contreforts du Massif Central. 
La route, large et bien dessinée, épouse le relief en de longues courbes au grip impeccable. C'est un réel plaisir que de surfer ces immenses virages qui permettent de bien ressentir la moto sur l'angle, le travail des amortisseurs, la vie de la partie cycle et le léger contre-braquage ... puis le transfert de masses, le changement d'angle, la mise en appui de l'autre côté ... en attendant la bascule suivante. Génial ! le tout en profitant de la vue.
Arrivés en bas, nous créons la boucle en tournant à droite à L'Hôpital sur Rhins puis Regny via la D9. 

Ben sur son BMW 1200 GSA

Profusion de virages, explosion de nature et verdure à perte de vue. Quel plaisir de parcourir la campagne le nez au vent, captant de-ci de-là les odeurs, les nappes d'air chaud, la fraicheur des rivières ... 
Thizy, Saint Vincent de Reins, Ranchal, les Echarmeaux, puis Chénelette nous ont vu passer. On ne compte plus les cols, les épingles, les virages, les virolos quoi ! les hameaux, fermes et places de villages traversé. Le temps c'est parfois arrêté devant certains paysages, du côté de Meaux la Montagne, au Col de la Cambuse ou de Favardy. 
On roule entre 500 et 800m d'altitude. Le réseau est impeccable, la fraicheur est apréciable en ce premier jour de soleil radieux.

Le Col de la Cambuse, entre Grandris et Meaux la Montagne

Nous somme comme cela descendu jusqu'à Beaujeu, pour ravitailler nos sacoches. Une fois chargé de victuailles, il nous fallait un point de chute au calme pour faire refroidir la mécanique et nous requinquer. 
Le sommet du Mont Brouilly nous a accueilli pour l'occasion, nous permettant de profiter d'un belvédère naturel au dessus d'un paysage à couper le souffle. 
On y serait bien resté pour une sieste bien méritée, mais un type fluo avec une débrousailleuse a sonné la retraite.
C'est le coeur lourd que nous avons dû nous en retourner, bouclant la boucle en revenant par la Calade et Villefranche sur Saône, puis un petit viron dans l'Ain.
Regagner la ville après avoir pris un bol d'air comme celui-là n'est pas facile !

Mais quel plaisir ! et à refaire dès que possible.

Un circuit de 270km environ, parcouru en 5 heures à peu près, tranquilement. Les pneus ne boulochent pas (ou à peine ;-) ) la conso est stable et l'ambiance est au pilotage "propre" et bien élevé.
Intéressé ? fais mois signe !






Kawasaki 1100 ZRX ELR ... Mamy ZRX quoi !



Au sommet du Mont Brouilly



Image extraite d'une prise de vue gopro ... Ben dans ses oeuvres

mercredi 19 avril 2017

Road Trip Pascal



Il y a un moment que je souhaitais sortir mamy Transalp de son train train quotidien.
C'est un sacré outil, on l'oublie de plus en plus alors que ce modèle fête ses trente ans cette année.
Je ne vais pas te faire l'affront de détailler la bête... Du haut de ses 50 chevaux elle domine encore bien des débats !
Le twin de 583 cm3 est d'une docilité déconcertante. Il reprend bas dans les tours pour faire preuve d'une allonge étonnante. Très efficace en ville, elle parait aujourd'hui un peu "juste" pour arpenter les grands axes (notamment lors des dépassements), bien que capable d'emprunter l'autoroute de temps à autres.

Comme souvent, le charme opère dès que la largeur de la route diminue.
La garde au sol, le débattement des suspensions permettent de rêver de pistes sahariennes, mais s'accorderont aussi bien du réseau secondaire de nos belles contrées.
Pour d'obscures raisons familiales (obscures à cause du chocolat et autres trucs de saison!) je devais ce weekend gagner le Centre de la France. 
Comme toujours, le chemin pour y parvenir a fait l'objet d'une étude peu profonde car je connais la plupart des routes qui mènent à mes pénates. 
Il va falloir penser à se renouveler, je vais bientôt partir à l'opposé pour trouver de nouveaux itinéraires...

J'ai finalement choisi de suivre la Nationale 7. La vraie.
Avantage: il n'y a plus personne sur ce tracé mythique. Les panneaux "itinéraires verts" renvoient systématiquement vers les contournements et autres voies rapides. Il faut parfois du nez pour retrouver la Route Bleue ! 

Je t'y ai déjà emmené, à dos de mamy ZRX. Peut-être d'une manière plus musclée et rapide. Aujourd'hui, musarder est la ligne de conduite. La Transalp permet ce genre de chose, et même d'emprunter des chemins de traverses pour visiter la campagne alentour ou prendre une pause dans un chemin creux.
La vieille N7 dévoile dès lors un côté viroleux et bucolique, laisse deviner d'anciennes infrastructures et de vieilles pubs peintes sur des maisons ou des granges. 
Oui, c'est plus long de l'emprunter. Oui, elle est moins bien entretenue que par le passé. Mais quel plaisir !
Ce sont près de 600 km parcourus ce weekend le long de cette vénérable route.
Et ma chère Transalp, jeune trentenaire arborant fièrement 97000km au compteur, n'a même pas mangé une goutte d'huile. 
Le "poumpoum" régulier de son twin m'a bercé tout au long du trajet sans aucune assistances au pilotage ! Tu te rends compte?  Pas d'antipatinage ou de cartographie d'injection. Les seuls accessoires tolérés: un top case, une sacoche de réservoir et un sac polochon étanche. 
Pour finir de t'achever, la conso moyenne pour ce "road trip" n'a pas dépassé 5L/100km. 

Ah ! qu'il est bon de prendre son temps !

Un véritable retour aux sources que je ne saurais trop te conseiller ;-) 

Des virolos à gogo sur cette portion de la N7







Saint Raphaël au quinquina ! (du boulot pour les peintres en lettres !)












Le château de Lapalisse






Quoi ?!







La carrière de Saint Prix (03) Une Moto Guzzi passe par hasard... chouette !







Quelque part sur les bords de la Loire (oui, il manque un petit bout de carénage. Si tu en possèdes un, je suis preneur !)













Une petite route permet souvent de "recouper la carte"; Dans ce cas, Mamy Transalp est l'outil idéal !






On est pas bien là? ;-)

lundi 10 août 2015

Sur la Route



Arpenter les vestiges de la Nationale 7 fait partie de mes road-book préférés. Pas forcément pour l'agrément de la route, qui n'est plus celle qu'elle était. 
Le tracé s'est peu à peu évaporé au fil du temps et de l'aménagement du territoire. Mais il y a de beaux restes, avec des portions de pur régal motard.
Je t'en avais touché un mot l'an passé d'ailleurs, clique sur ce lien

Au delà de ça, ce ruban mythique d'asphalte est chargé d'Histoire et d'histoires. Beaucoup de communes autrefois traversées se sont regroupées en association pour renouer avec les grandes heures de la N7. Il y a un site internet vraiment sympa qui surfe sur la nostalgie qui se dégage de tout cela, et reprend même l'idée pour d'autres routes historiques > http://www.nationale7.fr/rubrique_n7.html
Pour ma part, cette route représente beaucoup de choses, de souvenirs, de joies, de galères, déménagement et problème mécaniques ... De transmission aussi, de la part de mes parents, de mes grand-parents. Et finalement de l'aptitude à conduire un véhicule sur ce tracé resté comme un incontournable dans l'expérience de tout conducteur.

J'aime particulièrement les bâtiments qui la jalonnent, comme cette station service désaffectée. 
Il y a longtemps que je voulais te la montrer, elle se trouve près de Saint Germain l'Espinasse, dans la Loire. Je lui trouve un cachet particulier, avec sa devanture en bois, les chaines qui pendent de l'avant-toit pour limiter la hauteur et  ce qu'il reste d'un garage de mécanique à l'arrière. Ne manquent que les pompes manuelles au bord de la route ! 








lundi 12 mai 2014

Le roulage

Ah !
Me voilà donc de retour aux affaires, après un pont du 8 mai fort apprécié. Un nécessaire retour aux sources en famille, du coté de Wallnut Grove, aurait dû calmer mon esprit fort encombré et apaisé par plusieurs centaines de kilomètres à dos de ZRX, par monts et par vaux.
Oui, mais non.
D'une part je ne peux que déplorer la disparition progressive de la mythique nationale 7, peu à peu remplacée par d'insipides voies rapides. Le voyage à moto pour rallier mes familiales contrées perd à chaque fois un peu des agréments qui me le faisait goûter avec plaisir, attendant avec impatience telle ou telle portion viroleuse, tel ou tel paysage. Maintenant tout n'est que béton, radars et panneaux représentants les paysages dans lesquels tu évolues, mais sans les voir (ou presque)
D'autre part c'est sûrement bien pour le pékin pressé, vu que l'on gagne près d'une heure sur un trajet qui en compte quatre. M'enfin bon, visiblement, on arrête pas le progrès même si parfois c'est ... chiant.
Me voilà donc rendu quelque part aux confins du Boischaut, de la Marche et du Bourbonnais.
Et c'est cette dernière région qui focalise mon attention, puisque ces 8 et 9 mai avaient lieu les journées de roulage organisées par le Team D'ND, sur le circuit du Bourbonnais à Moulins/Montbeugny dans l'Allier. 

Bon. D'un point de vue moto, qu'est-ce qu'une journée de roulage ?
Bonne question ! 
Organisée souvent par une asso de pilotes ou un team de compétition, une journée de roulage permet à tout un chacun de pratiquer la moto en bénéficiant des infrastructures d'un circuit automobile à un tarif accessible. La plupart du temps ces journées sont organisées autour de cessions regroupant plusieurs niveaux de pilotage, permettant à tous de profiter pleinement de la journée. Plusieurs cessions sont mises en place, certains choisissant de progresser simplement quand d'autres viennent tester du matériel ou s'entrainer en vue d'une compétition.
L'inscription, payante, permet généralement à l'organisateur de financer sa saison de course ou son asso.

Thomas, "je penche, donc je suis"

Ce jeudi, puisque j'étais dans le coin, je me suis donc rendu sur le circuit du Bourbonnais pour voir évoluer Thomas, sur Kawasaki ER-6 "twin cup" ainsi que Kristell et Christophe, équipage de choc de l'attelage 516 en championnat de France de la montagne catégorie side-car.
De nombreux autres protagonistes du championnat montagnard étaient présents. En effet le team D'ND en est un acteur important, tant en solo qu'en side car.
Et tant qu'à être en famille ce weekend, je suis allé sur place encadré de Sylvain "le Pouic", mon frère, et Adama "not' beauf", pour qui ce fut une première.

Bien sûr j'ai pensé à toi et, concentré, j'ai déclenché le Nikon à tout va ! 
Voilà donc un florilège de ce que je t'ai rapporté.

De gauche à droite : Kristell, singe (le féminin ne s'impose pas ...) Christophe, pilote.


Orga au poil, fin pilotage et ambiance aux petits oignons... du tout bon !


Comme d'hab', les F1 vont bien ...


... et les F2 aussi !

 
Le Suz' Dj, assurément l'un de mes préférés ! quelle pêche !








Faire rouler une moto, c'est souvent un sport d'équipe !





La Martin/Suzuki 1100 GS d'Etienne Bocard, le boss des freins Beringer


Réflexion devant le système de freinage de la même Martin/Suz'. Etienne teste ses produits lui même, autant que possible.

La Kawa de Tom









Poste de pilotage d'un F1 LCR ...Rhâââ !!!







Indétrônable Guzzi !